Fais-je une fixette sur René Frégni ? Oui .. Parce retrouver sa belle écriture et son univers sont toujours un grand plaisir.
Charlie Hasard, jeune solitaire a plusieurs passions : les belles marseillaises qu’il admire en buvant un café, la boxe et écrire.
« 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 é𝑐𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑠𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 »
Il remplit des cahiers rouges. Il ne travaille qu’épisodiquement pour payer son loyer et remplir son frigo. Lorsqu’il n’écrit pas, il va à la salle de boxe retrouver ses amis.
Il écrit, il écrit .. Dix ans qu’il rêve d’être édité. De manuscrit refusé en manuscrit refusé, Charlie accumule frustrations, rancœurs envers des écrivains parisiens nés avec une cuillère d’argent littéraire, haine des comités de lecture qui ne comprennent rien. Un jour, un éditeur l’appelle…
Il est aussi question de désir d’écrire, d’amour maternel, de boxe, amitié, remords, culpabilité, désespoir… Comme souvent chez Frégni, les références littéraires sont légion.
Dans ce livre aux allures de thriller, Marseille est la guest star..
Une histoire menée tambours battants, avec suspens. J’y ai vu une critique du monde l’édition et de ce milieu germanopratin..
J’en redemande… Et vous ?
Sous la ville rouge de René Frégni
128 p – 2013 – Gallimard
Bof bof pou la boxe, mais pour le reste, je dis oui.
🙂