Émile Coué ! Le devancier de la pensée positive, du développement personnel. Tout le monde entier ou presque le connait , surtout sa petite phrase :
«𝒯𝑜𝓊𝓈 𝓁𝑒𝓈 𝒿𝑜𝓊𝓇𝓈 𝑒𝓉 à 𝓉𝑜𝓊𝓈 𝓅𝑜𝒾𝓃𝓉𝓈 𝒹𝑒 𝓋𝓊𝑒, 𝒿𝑒 𝓋𝒶𝒾𝓈 𝒹𝑒 𝓂𝒾𝑒𝓊𝓍 𝑒𝓃 𝓂𝒾𝑒𝓊𝓍 » Quel beau mantra, non ?
Tout le monde fait du Coué sans le savoir.

J’ai de la tendresse pour Émile Coué (1857-1926), d’abord parce que quelqu’un qui veut rendre la vie meilleure à ses congénères ne peut qu’attirer l’admiration. Et aussi parce qu’il a passé une quinzaine d’années – et y est mort – à Nancy avec L’École de Nancy, aussi appelée École de la suggestion, de l’hypnose avec Bernheim, Liebault, Liegeois – au 196, rue Jeanne-d ’Arc, je passais devant sa maison (celle de son beau-père l’horticulteur Victor Lemoine) quasi chaque jour, et devant son monument au parc Sainte-Marie lors de mon jogging ou avec nos enfants en vélo, plusieurs fois par semaine.
Une célébrité mondiale ! Il fut acclamé, – mais aussi hué-, il a rencontré les grands de ce monde, soulevé l’enthousiasme des foules. Incroyable destin de ce petit bonhomme, pharmacien d’une petite bourgade.
J’ai pourtant beaucoup lu sur Coué, et ce livre m’en a beaucoup appris. Certes malgré ses recherches très sérieuses et fouillées, l’auteur a romancé les lacunes. J’ai beaucoup aimé son approche avec ce besoin de venir en aide à Irène.
J’ai adoré son épouse qui lui fut un soutien inébranlable. Quelle belle personne que Lucie Lemoine que je ne connaissais pas vraiment. J’ai savouré les instants où elle s’asseyait à son piano..
J’ai aussi aimé la mise en perspective avec l’histoire de la famille Coué (son père qui « aime le malheur » et des Lemoine. J’ai été fort émue par l’énorme espoir de reconnaissance de ses parents qu’il a attendu toute sa vie.
Un livre tendre, émouvant, doux, délicat. L’écriture est belle. C’est plus qu’une biographie romancée, c’est un bel hommage et une reconnaissance de Coué.
L’avez-vous aimé autant que moi ?
La vie meilleure de Etienne Kern
192 p – 2024 – Gallimard
Une lecture qui me tente, pour en apprendre plus sur l’homme.
c’est une lecture toute douce et émouvante
j’ignorais quelle était la thématique de ce livre, le seul titre que j’ai lu de l’auteur, Les envolés, ne m’avait pas tellement emballée, mais celui-là, pourquoi pas.
j’ai hâte de connaitre ton retour