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Mademoiselle Spencer de Christine Orban

Mademoiselle Spencer de Christine Orban

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C’est l’’histoire d’une jeune fille rougissante et fragile. Mariée trop jeune, trop, beaucoup trop vite par des entremetteuses (sa Granny, la reine-mère, la grand-mère de Charles) pour assurer une descendance à la couronne d’Angleterre. 
Le récit est écrit à la première personne, un peu à la manière d’un journal intime.


Une lecture très triste. Diana aimait Charles, amoureux d’une autre, ce sera son talon d’Achille. Si elle n’avait pas été amoureuse, se serait-elle adaptée ? Serait-elle aujourd’hui Reine d’Angleterre à la place de Camilla ? 
Que serait-elle devenue si le peuple ne l’avait pas élue Princesse des cœurs ? 

J’aurais aimé connaitre mieux Diana enfant et jeune fille : le livre passe vite sur cette période et il finit à la célèbre interview avec la BBC.. Ses maternités et son rôle de maman auprès de William et Harry sont quasi absents. Idem pour ses engagements humanitaires qui lui donnèrent des moments de bonheur. Le focus est mis sur son histoire avec Charles, un triangle amoureux. La Firme n’y est pas à son avantage.

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Le 29 juin 1994, Lady Di avait fait sensation dans une robe noire symbole de «liberté retrouvée» “Revenge dress” : de Lady Diana à Bella Hadid L’histoire officieuse d’un glamour post-rupture – La robe signée Christina Stambolian © JAYNE FINCHER/GETTY IMAGES

Elle a beaucoup enduré, elle fut malheureuse. J’ai une autre vision de Camilla avec ce livre… Guère flatteuse. Attendait-elle son heure ? Charles se montre égoïste. Pourquoi n’a-t-il pas renoncé à la couronne pour épouser Camilla ? Lorsque je les vois sur le trône, j’ai une pensée compassionnelle pour Lady Di. 
Le 29 juillet 1981, j’ai suivi le « mariage du siècle ». Imaginait-on ce qui se jouait ? Elle incarnait le glamour, la bonté, la gentillesse. Comme beaucoup, je me souviens où et ce que je faisais le 31 août 1997 à l’annonce de son décès. 
J’ai aimé découvrir l’histoire de Mademoiselle Else, héroïne de la nouvelle éponyme d’Arthur Schnitzler publiée en 1924. Ce soliloque tragique est considéré encore aujourd’hui comme un chef-d’œuvre.

Point de chapitre dans ce livre. Juste une petite phrase introductive qui annonce ce qui va suivre. Une écriture dynamique, respectueuse. Cette lecture satisfait le côté voyeur et l’esprit midinette, non ?

Mademoiselle Spencer de Christine Orban

256 p – 2025 – Albin Michel

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Apprentie-sage, à la fois frivole et mystique, lègère et spirituelle , gourmande et orthorexique, férue de nutrition, en recherche de sagesse

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