Que cette lecture fut longue, longue, longue… Après une première partie très lente, j’espérais entrer dedans… La mayonnaise n’a pas pris. Certains y ont lu de l’« ironie mordante », de la « drôlerie grinçante », du « Tchekhov ».. RDV manqué pour moi. Je n’ai pas pu m’attacher aux personnages pour moi, mal campés et peu intéressants. Seule Nat, la petite fille, m’a touchée.
Qu’en dire ? Nous sommes en 2020.
• Le décor : une propriété sur les bords de l’Hudson avec « bungalows » pour invités.
• Le maître des lieux, Alexandre (Sacha) Borissovitch Senderovski, écrivain américain d’origine russe et « propriétaire terrien » à la situation financière précaire. Sa femme, Macha, psychiatre. Natacha, leur fillette de huit ans, adoptée en Chine
• Les invités : Karen Cho, la créatrice d’une appli de rencontre et Vinod Mehta atteint d’un cancer et amoureux de Karen (tous trois se connaissent depuis leurs études secondaires), Dee la belle, ancienne étudiante de Sacha ; Ed « gentilhomme » maitre queue, coréen et L’Acteur (il ne sera prénommé qu’une fois presque à la fin – j’ai failli le manquer – ) dont Sacha espère l’appui pour adapter le scénario d’une série télévisée.
Le thème : vicissitudes d’une retraite forcée de 7 personnes pour fuir la ville mise sous cloche par la pandémie.
Un livre en quatre actes. Sept adultes tous quinqua, hormis Dee qui a la trentaine.
Il est un peu question de racines et d’identité, amitiés de jeunesse, violence, racisme, alcool, l’oisiveté, rancœur, jalousie, sexe et la maladie, politique.
Déception. Cette comédie de mœurs dramatique en huit-clos ne m’a pas convaincue.
Très chers amis de Gary Shteyngart
480 p – 2024 – Editions de l’olivier
