Une saga familiale italienne doublée d’un thriller, un véritable page-turner, un premier roman.
Trois portraits de femmes, un avant et après.
Un roman d’une famille dévastée par une tragédie, qui s’étend sur plusieurs générations. Marisa Balestrieri, dans les années 50 est obligée d’épouser Stelvio. Ils auront une fille, Elisabetta qui mord la vie à pleines dents, et un fils qui deviendra pianiste international…
Un soir d’été, dans une ville tranquille en bord de mer près de Rome, tout va exploser pour la famille Ansaldo.
Et, ensuite, l’histoire de Miriam, la cousine de Betta, une victime silencieuse.
Des personnages authentiques, capables de vous émouvoir aux larmes Les personnages secondaires sont également superbes et j’ai trouvé que les hommes étaient mis à l’honneur, capables de prendre sur leurs épaules les douleurs pour atténuer celles des femmes qu’ils aiment (Ettore, Stelvio, Leo )
Mention spécial pour Letizia, la maman de Marisia..
Il est question de résilience, de deuil, mémoire, amour, chagrin, culpabilité, famille, guérison, espoir, rédemption, transidentité.
L’écriture est fluide, attachante. L’auteure sait aussi bien décrire les scènes dures que les douces avec talent et beaucoup d’émotions.
Une lecture très émouvante, triste, troublante, j’ai suivi leur histoire, en témoin impuissant, éprouvé la douleur de ces parents, suivi Miriam dans sa descente aux enfers, rencontré Leo et sa sœur, deux planches secourables d’une grande bonté.
Un roman douloureux, intime, choral, puissant, fort et délicat, une histoire qui raconte la force de recommencer. Ce n’est pas un coup de cœur mais je recommande vivement.
Je vais sans aucun doute lire le deuxième livre de l’auteur.
La vie qui reste de Roberta Recchia
400 p – 2024 – Editions Istya et compagnie
Je te sens sous le charme de cette lecture.
oui une belle saga, de beaux personnages, une écriture agréable