Neil, homme d’âge mur raconte sa vie fortement impactée par Elizabeth Finch, professeure de Culture et Civilisation dont il avait décidé, alors trentenaire et juste divorcé, de suivre les cours. Une histoire d’amour intellectuel.
« 𝒩𝑒𝒾𝓁 𝓉𝓇𝑜𝓊𝓋𝑒 𝓈𝓊𝓇𝓉𝑜𝓊𝓉 𝒸𝑜𝓃𝓈𝑜𝓁𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓁𝑒𝓈 𝓅𝓇𝑒𝓂𝒾𝑒𝓇𝓈 𝓂𝑜𝓉𝓈 𝒸𝓁é𝓈 𝒹𝓊 𝓂𝒶𝓃𝓊𝑒𝓁 𝒹’ℰ𝓅𝒾𝒸𝓉è𝓉𝑒 « 𝒹𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓉𝑒𝓈 𝓁𝑒𝓈 𝒸𝒽𝑜𝓈𝑒𝓈 𝓆𝓊𝒾 𝑒𝓍𝒾𝓈𝓉𝑒𝓃𝓉, 𝒸𝑒𝓇𝓉𝒶𝒾𝓃𝑒𝓈 𝒹é𝓅𝑒𝓃𝒹𝑒𝓃𝓉 𝒹𝑒 𝓃𝑜𝓊𝓈, 𝒹’𝒶𝓊𝓉𝓇𝑒𝓈 𝓃𝑜𝓃 ».
EF : suprêmement intelligente, fascinante, intimidante, pleine d’élégance, admiratrice du monde classique et tout particulièrement du dernier empereur païen, Julien l’Apostat.
A son décès, Neil que ses enfants surnomment le « Roi des projets inachevés » hérite de carnets et de la bibliothèque de EF. Il part en quête de l’arrière-pensée sous-jacente. Que souhaitait-elle qu’il fasse ?
« ℳ𝑜𝓃𝑜𝓉𝒽é𝒾𝓈𝓂𝑒, 𝒹𝒾𝓉 𝒸𝑒 𝒿𝑜𝓊𝓇-𝓁à ℰ𝓁𝒾𝓏𝒶𝒷𝑒𝓉𝒽 ℱ𝒾𝓃𝒸𝒽. ℳ𝑜𝓃𝑜𝓂𝒶𝓃𝒾𝑒. ℳ𝑜𝓃𝑜𝑔𝒶𝓂𝒾𝑒. ℳ𝑜𝓃𝑜𝓉𝑜𝓃𝒾𝑒. ℛ𝒾𝑒𝓃 𝒹𝑒 𝒷𝑜𝓃 𝓃𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒𝓃𝒸𝑒 𝒹𝑒 𝒸𝑒𝓉𝓉𝑒 𝒻𝒶ç𝑜𝓃. »
Qui était vraiment l’insaisissable et fascinante Elizabeth Finch ? Quels mystères cachait-elle ? Où finit l’admiration et commence l’amour ? Que ce serait-il passé si Flavius Claudius Julianus, dit Julian l’apostat n’était pas mort si jeune ?
Un roman en trois parties dont la seconde est un essai très fort autant qu’une biographie de l’empereur romain. J’ai beaucoup aimé.
La méthode d’enseignement de E.F. m’a semblé proche de celle de M. Keating dans Le Cercle des poètes disparus.
Un roman très original, très érudit, très philosophique ! Et aussi un joli portrait de femme
Cependant, ce n’est pas une lecture de plage. A lire absolument. Connaissez-vous cet auteur ? Je vais continuer la découverte de son univers car cette lecture m’a emballée.
Elizabeth Finch de Julian Barnes
208 p – 2022 – Mercure de France
