Un auteur britannique que j’apprécie. Un recueil de douze nouvelles, douze tranches de vie des années 1950-1960 où le passé s’exprime. Je regrette qu’il n’ait pas plus d’écho. J’ignore pourquoi Graham Swift semble moins connu que Ian McEwan, Julian Barnes ou Jonathan Coe… Dommage..
Des nouvelles qui ont toutes ont en commun un questionnement, un regard intérieur, la mélancolie.
J’ai retrouvé l’émotion délicate, troublante et subtile de 𝑳𝒆 𝒅𝒊𝒎𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒎è𝒓𝒆𝒔 – un roman-petit bijou que j’adore – avec la troisième nouvelle – ma préférée – 𝑳𝒂 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒕é. Ce grand-père fut-il atteint du syndrome de Stendal ?
J’ai été saisie par 𝐍𝐨𝐢𝐫 (9)- Précisons ici que 11 des 12 nouvelles ont un titre d’un seul mot.
𝐙𝐨𝐨 (5) est truffée d’humour et de tendresse avec le jiggy-jiggy, ainsi que 𝑳𝒆𝒔 𝒈𝒐𝒔𝒔𝒆𝒔 (8).
J’adore son style d’écriture, avec ses propositions incidentes nombreuses, le vocabulaire riche, l’excellence des personnages ordinaires.
Amateur ou non de nouvelles, je vous le recommande.
Douze histoires d’après-guerre de Graham Swift
288 p – 2025 – Gallimard
