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Comment distinguer un Hôhin d’un shiboridashi ?

Comment distinguer un Hôhin d’un shiboridashi ?

2020-07-19GyokuroSenchaUstensils2951Views2Comments
Sabin-thé-hunin

Quelle est la différence entre un hôhin et un shiboridashi ? Voila une question métaphysique du jour.. La plupart du temps, j’utilise un dobin à poignée supérieure,. Mais lorsque je me fais le plaisir d’un grand crû de sencha, tamaryokucha ou kama-iri,   j’utilise parfois l’un,  plus rarement l’autre. Voyons comment distinguer un hôhin d’un shiboridashi.

Qu’est-ce qu’un Hôhin ?

Très sommairement, le Hôhin est une théière sans anse et un bec rajouté. Les Hohin sont souvent considérés comme des objets d’art de la culture japonaise. On raconte que le thé de haute qualité devient plus doux préparé dans un  Hohin.

Le Hônin – prononcez hônine- est un type de théière sans poignée utilisé pour préparer les plus hautes qualités de thé vert type Gyokuro. Hôhin signifie « pot au trésor » ou « pot magique » en japonais.

Premier principe : le Hôhin ne doit pas être utilisé pour les thés de qualité inférieure. Les connaisseurs disent que la présence de petites feuilles rehausse la saveur du thé ce que permet le honin. En effet, son bec verseur est fabriqué de telle manière qu’il permet aux petites feuilles de thé d’être versées en même temps que l’eau de thé. Par conséquent, réservons donc le Hôhin pour préparer les feuilles de thé de grande qualité, des Super Premium qualité.

Hohin-inside

Pourquoi n’a-t-il pas d’anse ? Parce que la température de l’eau utilisée pour préparer le thé Gyokuro permet de toucher le Hôhin sans risque de se brûler.

Hohin

 

Comment l’utiliser ? Mettre les feuilles de thé, puis  l’eau chaude à 140 – 158F (60 – 70 ° C) dans le hôhin, et attendez deux minutes. Le prendre  avec votre main gauche, incliner un tantinet le couvercle avec la main droite, et verser le thé dans une tasse. Le subtil de l’affaire est de ne pas avoir trop de feuilles de thé qui s’échappent avec le thé. Donc, veiller à ne pas trop basculer le couvercle.

Distinguer un shiboridashi 

Shiboridashi est comparable à un zhong ( et non un gaiwan trop souvent pris pour un zhong …. ). Il est de la taille d’une paume, possède un bec fait dans la masse, n’a pas de filtre intégré – parfois avec un filtre râteau rudimentaire ajouté consistant en quelques lignes grattées dans la surface – et est peu profond afin que les larges feuilles puissent s’y développer. Et très souvent, il n’existe pas de rebords défini pour le couvercle ( ce qui demande une certain habilité pour verser le thé)

shiboridashi
Shiboridashi de chez Sazen
shiboridashi-inside
Voyez les lignes grattées qui font office de filtre

Ce ne sont peut-être pas les seules différences. En conclusion, il me semble que c’est plus une question de coutume et d’habitude d’usage que de réelles différences. Cependant, un point commun : ils sont réservés à des grands crus de Sencha ou de Gyokuro. Qu’en dites-vous ?

Source : Sazen

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PLK

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Apprentie-sage, à la fois frivole et mystique, lègère et spirituelle , gourmande et orthorexique, férue de nutrition, en recherche de sagesse

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