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Ave verum corpus de WA Mozart

Ave verum corpus de WA Mozart

2017-01-11MozartOpéra4085Views
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Point un jour sans Mozart ! C’est ainsi : J’aime passionnément Mozart. Comble de bonheur, ce lundi de janvier, Anne me fait le grand plaisir de nous faire travailler l’ave verum corpus de Mozart !

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J’ai toujours aimé chanter et pas que sous la pluie. Je chante, je chante soir et matin.. enfin presque ! Surtout le lundi grâce à ma chef de chœur féminin.  Ai-je une bonne tessiture  ?  Natalie Dessay, Cecilia Bartoli, Patricia Petibon … peuvent mener  carrière sans crainte mais ce qui me fait plaisir est que Maria Callas ne se bouche point les oreilles là-haut sur son mont Olympe !

Je vous ai déjà parlé du chœur des enfants de Turandot, l’ultime chef d’oeuvre de Puccini que j’ai adoré chanter l’an passé. Cette année, nous avons travaillé – entre autres –  le chœur des magnanarelles de l’opéra Mireille de Gounod d’après Mirèio, poème épique en provençal de Frédéric Mistral. Beaucoup de plaisir à chanter cet air surtout dès la rentrée de septembre en sachant que Gounod composa la partition avec Mistral à Saint-Rémy-de-Provence ( et ce en trois mois pour la petite histoire) qui me fit croire que j’étais toujours dans le midi de la France. Je suis une fille de l’été, amoureuse du Lubéron.

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L’Ave Verum Corpus, le plus beau morceau de musique sacrée

Pour moi, c’est un des plus beaux morceaux de musique sacrée ! L’Ave Verum Corpus de Mozart est un de ses motets très connu, il le composa à l’occasion de la fête du Corps du Christ pour son ami Anton Stoll (1746-1805) – qui était aussi l’ami de Josef Haydn –  maître de chœur à Baden près de Vienne, moins de six mois avant de mourir et probablement parce que Stoll avait arrangé le logement pour Constanze pendant son spa en 1791. Ce travail a été composé alors qu’il venait de finir son opéra La Flûte enchantée et que Constanze attendant son sixième enfant, résidait dans la ville thermale de Baden où elle séjourne souvent pour ses cures. Mozart a composé l’Ave Verum à Baden le 17 juin et l’a donné à Anton Stoll comme un présent. L’œuvre a d’abord été exécutée par le chœur de l’église de Baden à l’église paroissiale locale, pour la première fois.

L’autographe de l’Ave verum a trouvé son chemin dans la collection de musique de la Bibliothèque nationale autrichienne grâce à Ludwig Ritter von Köchel (1800-1877) qui l’a acquis d’un des successeurs d’Anton Stoll et classé KV 618. Europeana fournit des enregistrements historiques intéressants de l’Ave verum, le plus ancien datant des années 1920.

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Mozart, Wolfgang Amadeus: Ave verum corpus. First page of the autograph (Mus.Hs.18975/3 Mus). Austrian National Library

Ave verum – Salut, vrai corps en français – est un hymne latin datant de la fin du moyen âge qui décrit la présence corporelle de Dieu dans la communion. Dans la liturgie, il sert à accompagner l’élévation de l’hostie pendant la messe ou pour saluer l’élévation du Christ sur la croix.   L’ave Verum corpus en ré majeur de Mozart compte seulement quarante-six mesures, il l’a simplement écrit en sotto voce pour un chœur, des cordes et un orgue. Sotto voce ? signifie « sous la voix » est une indication qui indiquait autrefois que l’accompagnement doit se laisser dominer par les voix. Mais de fait, il semble qu’il faille chanter avec la voix en sourdine.

 Les voix se situent dans le registre du milieu qui est l’essence du caractère calme et uniforme du motet. Dans la seconde partie qui traite de la souffrance de Jésus, Mozart temporairement déstabilise le parcours musical par une modulation inattendue et une voix polyphonique. Certes, Mozart a adapté la composition aux capacités techniques d’un chœur d’amateurs de petites villes; J’ai lu quelque part que le pianiste autrichien Artur Schnabel a dit au sujet d’une des sonates pour piano de Mozart, qu’il est «trop facile pour les enfants et trop difficile pour les adultes».. apparemment facile, mais en seconde vue, la complexité apparaît ! Même quand Mozart fait simple, il y a toujours des surprises et des subtilités.

Écoutez.. C’est divin.. évidemment ! Cinq minutes d’éternité… Nul besoin d’être chrétien, ce motet élève les âmes de tous.

Une version exceptionnelle, dirigée par Léonard Bernstein – Choeur et Orchestre des Bayerischen Rundfunks.

Vous avez une préférence ? Le même Ave inspira également Bizet, Fauré, Gounot, Saint-Saens, Lizt, Tchaïkosky… Vive la musique. Vive Mozart

Source : Europeana

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Apprentie-sage, à la fois frivole et mystique, lègère et spirituelle , gourmande et orthorexique, férue de nutrition, en recherche de sagesse

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