Le titre original est : 𝑻𝒐𝒎 𝑳𝒂𝒌𝒆
Sans le faire exprès, ce livre se déroule en période de confinement en raison de la pandémie de COVID … Rien à voir avec 𝐀𝐝𝐢𝐞𝐮 𝐚𝐮 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐚𝐯𝐢𝐝 𝐃𝐞𝐧𝐞𝐮𝐟𝐠𝐞𝐫𝐦𝐚𝐢𝐧, il s’agit d’un roman familial, un récit choral. Lara, la mère a vu ces retrouvailles familiales imposées comme une bénédiction… comme moi.
Michigan, printemps 2020. Maisie, Emily et Nell 26, 24, 22 ans se confinent à la cerisaie de leurs parents et participent à la cueillette. Ayant découvert que Lara/Laura leur mère a eu une aventure avec Peter Duke un acteur star, elles n’ont de cesse qu’elle leur raconte tout .. Et elle conte l’été de ses vingt-quatre ans, un peu comme à la veillée le soir. L’acteur était-il son véritable amour, peut-être même le père de l’aînée ?
Deux temporalités : 1988 et 2020.
Il est question de transmissions, de souvenirs, de choix de vie.
Ce livre avait tout pour me plaire : un fragment de « ℒ𝒾𝓉 de 𝓂𝒶𝓇𝑔𝓊𝑒𝓇𝒾𝓉𝑒𝓈 » tableau de Gustave Caillebotte qui illustre magnifiquement la couverture, la thématique mère-fille, de la maternité, secret de famille, du retour à soi.. Mais, je n’ai pu rentrer dans ce roman, je me suis quasiment tout de suite ennuyée. L’écriture est douce, lente… J’ai trouvé cela mièvre et fade, sans relief.
Les personnages ne m’ont ni enthousiasmé, ni même intéressé.
J’ai été peinée pour Joe le mari et père des jeunes femmes relégué au rôle secondaire.
Le cadre est idyllique mais ce ne fut pas suffisant pour que j’adhère. J’ai apprécié que la mère ne dise pas tout sur sa jeunesse, qu’elle taise quelques pans de son jardin secret.
J’ai bien perçu le clin d’œil à Virginia Wolf avec son Une chambre à soi, avec Tchekhov avec les 3 sœurs et la cerisaie.. A cause des thèmes théâtre et confinement, j’ai songé à 𝑻𝒓è𝒔 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒔 𝒂𝒎𝒊𝒔, 𝑮𝒂𝒓𝒚 𝑺𝒉𝒕𝒆𝒚𝒏𝒈𝒂𝒓𝒕 qui ne m’avait pas emballée non plus…
Un été à soi d’Ann Patchett
320 p – 2025 – Actessud
