Je suis étonnée et déçue que ce livre n’ait pas un écho plus important.
L’auteur nous emmène dans la vallée de la Vézère. Vous connaissez ? Sans doute de nom car c’est là où se trouve les grottes de Lascaux. Et justement il va être aussi question d’art pariétal.

La forme du livre est très originale : trois histoires qui s’enchevêtrent et semblent n’avoir rien en commun. Cela m’a beaucoup plu car je lis parfois plusieurs livres simultanément…
Clémence et son fils qui fuient un mari violent, Guilhem un jeune agriculteur qui tombe raide dingue de Marion lors d’un mariage, et Fabien technicien de maintenance à Lascaux IV (vous vous souvenez ? La copie de Lascaux qui fut fermée pour la protéger de désastres respiratoires) et spéléologue amateur qui emmène sa fille Johanna dans une expédition souterraine, en s’ espérant le nouveau Marcel Ravidat.
L’histoire de trois duos mère-fils, père-fille et un couple amoureux, dans une même contrée mais décalée dans le temps..
Tous les personnages sont parfaitement croqués, tous sont très attachants. J’ai partagé avec émoi ce qu’ils traversent car la tension, le questionnement, voire l’angoisse des personnages sont tellement bien décrites. La nature également, on s’y croirait ! Quelles balades ! Je n’en dis pas plus, divulgâcher serait mal venu.
L’écriture est d’une telle beauté, de poésie. Je me suis régalée. Quel plaisir !
J’ai beaucoup aimé les références préhistoriques.
Il est aussi question de parentalité, de passion.
Du suspense, de l’émotion – beaucoup -, une pincée de mystère, une touche de noirceur et une dose d’amour. Un court roman qui se dévore. Vite, lisez-le.
Quitter la vallée de Renaud de Chaumaray
208 p – 2025 – Gallimard































