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Nadja d’André Breton

Nadja d’André Breton

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Alors que nous évoquions 𝑳’é𝒕é 𝒅𝒆 𝑹𝒆𝒏é 𝑭𝒓é𝒈𝒏𝒊 que j’ai adoré, un ami m’a dit que ce livre lui faisait songer à Nadja que nous avons tous étudié au lycée.. dont j’avais peu de souvenir.

Breton est sans doute le fondateur du mouvement. Et, avec les surréalistes, cela passe ou lasse…
Il s’agit d’un récit autobiographique mais aussi roman, essai : Le matin 4 octobre 1926, André Breton croise une jeune femme dans les rues de Paris et l’aborde ..
L’idée d’agrémenter le livre de photographies, de dessins en lien avec le texte m’a beaucoup plu.
Qui était Nadja ? J’ai été un peu étonnée par l’éblouissement de Breton pour cette jeune femme décrite comme un génie, un peu médium et artiste. Elle finira internée en hôpital psychiatrique. 
J’ai aimé les références littéraires. J’ai aimé qu’elle choisisse elle-même son prénom : « Nadja, parce qu’« en russe, 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒕 𝒆𝒔𝒑é𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆. »

J’ai aimé les flâneries parisiennes. Sinon, je n’ai pas ressenti d’émotions, très peu empathie ni pour l’un, ni pour l’autre. Est-ce lié à l’écriture si travaillée ? Les longues phrases m’ont un peu perdue.

En revanche, j’ai été très intéressée par le plaidoyer contre la privation de liberté et la médecine psychiatrique. 
Un livre inclassable, déroutant…. surréaliste.

Nadja d’ André Breton

193 p – 1972 – Folio

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Apprentie-sage, à la fois frivole et mystique, lègère et spirituelle , gourmande et orthorexique, férue de nutrition, en recherche de sagesse

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