Magnifique découverte. Coup de ❤️
Brooklyn d’après-guerre.
Asher vit avec sa famille juive hassidique très pratiquante. Il a un incroyable don pour le dessin et la peinture. Mais dans ce milieu hassidique, ce n’est pas un don mais une source de péché et une perte de temps.

Et ce don n’est pas du tout du goût de son père. Asher va devoir affronter sa famille, sa religion, sa communauté. Doit-il abandonner son destin ?
Les personnages sont extraordinaires : Asher bien sûr, et aussi ses parents, le Rebbe, Jacob Kahn son mentor.
J’ai aimé me retrouver à Rome, à Florence, à Paris. J’ai apprécié l’usage du passé simple.
C’est un magistral roman d’apprentissage. Un ouvrage sur la création, l’art, la liberté d’expression et le poids de la tradition. Comment s’accomplir en discordance avec sa famille ?
Il est aussi question des conditions des artistes.
Un remarquable et très beau texte, bouleversant, profond. Je vous le recommande… aussi pour l’usage du passé simple.
Je m’appelle Asher Lev de Chaïm Potok
406 p – 2001 – Buchet-Chastel































