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Celle qui n’était plus de Boileau-Narcejac

Celle qui n’était plus de Boileau-Narcejac

2024-02-27AuteurenBThriller500Views5Comments
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Un livre frisson. 
Vous savez comme j’aime les liens entre mes lectures. J’ai eu envie de lire ce petit roman après la lecture d’ 𝑼n 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝑮𝒊𝒍𝒅𝒂 𝑷𝒊𝒆𝒓𝒔𝒂𝒏𝒕𝒊 qui m’avait fait évoquer Les diaboliques. Dans 𝑱𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 é𝒄𝒓𝒊𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒊𝒓, 𝑱𝒆𝒂𝒏-𝑳𝒖𝒄 𝑺𝒆𝒊𝒈𝒍𝒆 évoque le film La vérité de Henry-Georges Clouzot inspiré de ce fait « divers ».

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𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐚𝐛𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, un film incroyable de suspens de Clouzot avec Simone Signoret, Véra Clouzot (je lui trouve des airs d’Isabelle Huppert, non ?) Paul Meurisse en 1955. Tous ces acteurs sont excellents, l’atmosphère y est oppressante. 
Le film a pris quelques distances avec le livre. L’action se situe dans un pensionnat et les personnages sont inversés. D’ailleurs, parmi les élèves du pensionnat se trouvent 3 enfants qui deviendront célèbres (dont Jean-Philippe Smet )

Dès la première page, le lecteur est dans le bain (si je puis me permettre), il sait que ce couple veut se débarrasser de l’épouse Mireille pour la prime d’assurance ! Armand Ravinel assez ballot et balourd et sa maitresse Lucienne, femme sans cœur et manipulatrice, ont fomenté ce plan machiavélique. 
« 𝒰𝓃𝑒 𝑔𝑒𝓃𝓉𝒾𝓁𝓁𝑒 𝓅𝑒𝓉𝒾𝓉𝑒 𝒻𝑒𝓂𝓂𝑒, 𝒾𝓃𝓈𝒾𝑔𝓃𝒾𝒻𝒾𝒶𝓃𝓉𝑒. 𝒫𝑜𝓊𝓇𝓆𝓊𝑜𝒾 𝓁’𝒶-𝓉-𝒾𝓁 é𝓅𝑜𝓊𝓈é𝑒 ? ℰ𝓈𝓉-𝒸𝑒 𝓆𝓊’𝑜𝓃 𝓈𝒶𝒾𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇𝓆𝓊𝑜𝒾 𝑜𝓃 𝓈𝑒 𝓂𝒶𝓇𝒾𝑒 ? ℒ’â𝑔𝑒 𝓆𝓊𝒾 𝓋𝒾𝑒𝓃𝓉. 𝒪𝓃 𝒶 𝓉𝓇𝑒𝓃𝓉𝑒-𝓉𝓇𝑜𝒾𝓈 𝒶𝓃𝓈. 𝒪𝓃 𝑒𝓈𝓉 𝓁𝒶𝓈 𝒹𝑒𝓈 𝒽ô𝓉𝑒𝓁𝓈, 𝒹𝑒𝓈 𝑔𝒶𝓇𝑔𝑜𝓉𝑒𝓈, 𝒹𝑒𝓈 𝓅𝓇𝒾𝓍 𝒻𝒾𝓍𝑒𝓈. »
La première partie est flippante et dramatique (même si on connait la fin), les pages du voyage Nantes-Enghien sont angoissantes à souhait. J’ai aimé les descriptions, mais aussi les pensées de Armand qui finalement n’est pas si niais sur sa situation… J’ai trouvé quelques longueurs à mi-lecture… puis l’intérêt renait et la fin est scotchante ..

Ce livre est plus un roman noir qu’un polar, un suspense psychologique. Le style est un tantinet ampoulé mais ce roman date de 1951, ceci peut expliquer cela.

Je me demandais comment travaillaient Pierre Boileau et Pierre Ayraud dit Thomas Narcejac. J’ai lu dans un article de Michel Alexandre que Boileau inventait l’intrigue, Narcejac écrivait, puis Boileau tapait le manuscrit avec quelques ajustements. Ce qui est piquant, c’est que tout ceci se faisait par correspondance, alors que l’un habitait Beaulieu-sur-mer et l’autre à Nice (moins d’une dizaine de kilomètres les séparaient !).
Si vous ne connaissez pas le film, laissez-vous tenter. Et le livre ? Également.

𝐂𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧’é𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐁𝐨𝐢𝐥𝐞𝐚𝐮-𝐍𝐚𝐫𝐜𝐞𝐣𝐚𝐜

185 p -1951 – Editions Folio

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PLK

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Apprentie-sage, à la fois frivole et mystique, lègère et spirituelle , gourmande et orthorexique, férue de nutrition, en recherche de sagesse

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