La toute dernière pièce d’Arthur Miller, en 3 actes qui se lit en deux heures.
Un hôtel, quelque part en Californie, début des années soixante, au milieu d’un incendie de forêt. Une équipe de cinéma tourne un film. Le tournage a dû être interrompu : la star, Kitty, dépressive, droguée aux médicaments, est incapable de sortir de son lit. Tous se pressent à son chevet pour la convaincre de reprendre le travail.
« 𝒪𝓃 𝒶 𝒷𝑒𝓈𝑜𝒾𝓃 𝒹’𝑒𝓁𝓁𝑒 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓉𝑒𝓇𝓂𝒾𝓃𝑒𝓇 𝓁𝑒 𝒻𝒾𝓁𝓂. 𝒜𝓁𝑜𝓇𝓈 𝓆𝓊’𝑒𝓁𝓁𝑒 𝓋𝑜𝓊𝒹𝓇𝒶𝒾𝓉… 𝓆𝓊’𝑜𝓃 𝓁’𝒶𝒾𝓂𝑒. »
Kitty ? Nous avons tous reconnu Marilyn Monroe, dépressive, shootée aux médicaments.
Ce film rappelle Misfits (Les désaxés) de Huston, et sa multitude de contretemps… Derek Clemson est un portrait du réalisateur, John Huston, Paul, l’alias « Miller » le mari de la star qui ne se présente pas sous son meilleur profil, les odieux Fassinger, évoquent Lee et Paula Strasberg les gourous de Marilyn, Edna Meyers est probablement inspirée de May Reis, sa secrétaire.
Une lecture très triste.
La fin du film d’Arthur Miller
186 p -2006 – Grasset
