Ce recueil de nouvelles est paru en 1863.
Si vous me suivez, vous connaissez mon goût pour ce genre littéraire difficile, l’art de la nouvelle est délicat.

6 nouvelles, assez longues du reste. Elles sont racontées par un tiers, c’est agréable car j’ai eu l’impression d’être à la veillée autour de l’âtre. Elles frisent le surnaturel parfois, pas vraiment tragique mais sombre
• La Femme rêvée : Et si, le jour de votre anniversaire, une femme tentait de vous assassiner avant de disparaître, l’épouseriez-vous ? N’était-ce qu’un rêve ? ou un interminable cauchemar ?
• Le Cottage noir : Que peut faire une jeune fille lorsque, seule pour la nuit dans un cottage éloigné de tout, en possession d’un portefeuille bourré de billets, elle se retrouve face à deux brigands malintentionnés ? Résister ou renoncer ? Du suspens, très cinématographique.
• La Main du mort : Partager la chambre d’un mort, voilà le risque d’une réservation trop tardive .. Ma préférée
• Un Drame de famille : Une riche veuve devrait toujours se méfier des prétendants impatients de convoler. Car l’amour ne fait pas tout, et le réveil peut se révéler brutal…
• Monkton le fou : Alfred Monkton est obsédé à retrouver son oncle Stephen car il craint qu’une prophétie ne se réalise. Peut-on échapper à son destin ?
• Amère rancœur : découvrir l’auteur d’un vol pour la police anglaise devrait être un jeu d’enfant. Sauf lorsque l’enquête est menée par un jeune inspecteur inexpérimenté et suffisant…
L’écriture est de qualité, un brin vintage. L’auteur est dans ce courant victorien, il décrit la place des femmes dans la société de l’époque. Lecture agréable.
La femme rêvée de Wilkie Collins
349 p – Editions du masque
Il y a longtemps que je n’ai pas lu cet auteur.
oui c’est un auteur un peu oublié, un peu désuet