L’auteur a passé deux étés dans le parc national des Arches en qualité de ranger, fin des années 1950. Lorsqu’il y retourne, une dizaine d’années plus tard, il constate avec effroi que le progrès – si l’on peut dire – est aussi passé par là !

Ce livre – assez moralisateur, dois-je dire – est composé de notes autobiographiques et pensées de cette période de sa vie.
Il raconte ses obligations de garde de parc, ses explorations de l’arrière-pays, ses convictions sur la croissance en plein essor. Et c’est aussi une diatribe contre le monde de la consommation, de l’impact de notre mode de vie sur la nature.
Lu il y a quelques années déjà. J’y avais trouvé quelques longueurs. Le cynisme de l’auteur m’avait un peu gênée. Je préfère Walden de Thoreau..
Ce discours contestataire a fait polémique au moment de la publication du texte.
Désert solitaire d’Edward Abbey
346 p – 2018 – Gallmeister































