Un inédit en librairie. Connaissez-vous Tess Slesinger ? Une auteure invisibilisée du début du XXème siècle, est née à New York en 1905, morte en 1945, avant ses 40 ans. Elle est aussi la scénariste de 𝑽𝒊𝒔𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅’𝑶𝒓𝒊𝒆𝒏𝒕 adapté du best-seller 𝙇𝙖 𝙏𝙚𝙧𝙧𝙚 𝙘𝙝𝙞𝙣𝙤𝙞𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙋𝙚𝙖𝙧𝙡 𝘽𝙪𝙘𝙠
Cette nouvelle, satirique à souhait est sa seule œuvre traduite en français.

1929. La richissime Mrs Colborne est fort déprimée car son mari ayant basculé communiste, a distribué son patrimoine aux démunis. (Cocasse, car il avait déjoué krach).
L’amour ou l’argent ? Elle le quitta, garda sa fortune ! Pour se reconstruire, elle ouvre un salon littéraire chiquement organisé avec Miss Rand sa secrétaire.
Elle pointe la futilité des mondanités, la vacuité des parlottes, les mondains qui s‘auto-congratulent.
Il est question de remords, de solitude, d’apparence.
C’est corrosif, un brin carnassier. Cependant, le fond est triste. La préface de Fanny Quément est très intéressante.
Après le cocktail de Tess Slesinger
109 p – 2024 – Editions Rivages































